dimanche 11 mars 2012

Jean Giraud

On était habitué à ses traits sur du papier, hachures, lignes claires, brisées, modelés des corps, son paysage intérieur imprimé sur du papier...
L'émission du Tac au Tac de 1972, avec Joseph Gillain (Gigé)


On s'était habitués aux traits de son visage, le paysage de sa vie imprimé sur sa peau...
Magnifique portrait de Gir
Arzach
Il va falloir s'habituer à parler de Jean Giraud au passé...

Des images me reviennent :
La magnifique exposition "Moebius Trans Forme" à la fondation Cartier, il y a un an ; 
Jean Giraud dansant sur "Message in A Bottle" dans une boîte de Nuit à Angoulême, il y a une dizaine d'années ;
Daniel Pizzoli dédicaçant à côté de Giraud à la Librairie Nation en 95...

...et puis tous ses albums.

2 commentaires:

Nicolas MITRIC a dit…

Dans tout art il y a des artistes "repères", Giraud de part sa production, son approche schizophréniques des deux entités qui l'habitaient et sa participation à des œuvres majeures du 9ème art comme l'Incal ou Blueberry... fait sans conteste partie de cette catégorie-là !
Adieu Mœbius...

alain Peticlerc a dit…

C'est Mœbius que j'ai découvert en premier en 1982 avec l'Incal aux Beaux-Arts de Toulon. Je cherchais des références graphiques, j'avais soif de connaissances. Quelle claque !
Plus de 10 ans après, j'ai travaillé sur la mise en page du livre "il était une fois Blueberry" de Daniel Pizzoli qui m'a fait découvrir par ses yeux de spécialiste et de véritable amateur Giraud et son travail sur Blueberry, ses recherches, ses quêtes, (le trait, l'outil, le format, le style...). J'ai compris la signification du mot "auteur".
Giraud ne se satisfaisait pas de ce qu'il maîtrisait, il cherchait encore...
J'ai téléchargé les dessins qu'il a exécuté sur palette graphique à l'occasion de l'exposition "Mœbius transforme", qui a été un moment fort, magnifique, magique.