vendredi 13 mai 2011

Exposition Hugo Pratt à la Pinacothèque de Paris

Superbe exposition : vous pourrez y trouver une retrospective complète du travail de Pratt, avec des planches, des couvertures originales de Corto Maltese et des aquarelles aux couleurs chaudes et vives. Des premiers travaux, aux influences de Milton Caniff aux dernières planches, plus libres ou totalement esquissées et aquarellée exécutées peu de temps avant sa disparition, c'est toute la vie de Pratt qui se déroule...
C'est un superbe travail des organisateurs, d'autant qu'on peut retrouver toutes les planches (plus de 150) de la Ballade de la Mer Salée... (il est intéressant de voir l'évolution du style entre les premières et dernières planches).
Les planches ont parfois été exécutées au feutre, (donc sensibles à la lumière), et avec le temps, ont vieilli, les aquarelles ont des rehaut de pastel, tout ce travail n'est pas forcément mis en avant dans les légendes mais votre œil exercé saura le découvrir...

L'entrée est fixée à 10 euros et c'est jusqu'au 1er août 2011... ça vaut vraiment le coup d'œil !

Voilà les liens, 



2 commentaires:

Le blog de Vinsymbol a dit…

tu es mon pariscope Alain!!! j'avais vu l'affiche mais je n'étais pas sur de la date de la fin de l'expo. Déjà Moebius était un TRES bon tuyau, j'irais voir Pratt aussi. Il y a une expo Bilal quelque part aussi je crois...

alain Peticlerc a dit…

L'expo vaut vraiment le coup. Tu vas être scotché par les aquarelles ! Tu te rends compte que Pratt ne cherche pas l'exactitude mais la justesse, il ne cherche pas à restituer chaque détail, à dessiner précisément mais à nous rendre compte de l'essentiel, sans nous perdre dans l'accessoire.

Je pense que mettre en couleurs Corto Maltese, comme l'éditeur le propose actuellement pour correspondre au goût du lectorat est une grosse erreur. Si Pratt dessinait un seul trait dans une case pour séparer la mer du ciel, nous n'avons pas besoin de couleur pour qu'on nous l'explique. Son travail repose sur le noir et blanc, l'existence de l'un par rapport à l'autre, leur complémentarité, leur lutte.

Enfin, bon, le commerce...