dimanche 31 août 2014

Carnet de Sicile (9)

Palermo 2.




Des murs blancs sur lesquels des grappes humaines blanches elles aussi jouent notre éternelle comédie. Un paradis ornemental en stuc. Des chérubins, des archanges, des saints, des dieux ou des déesses, des symboles, des vertus…  

Une forêt luxuriante de corps, un enchevêtrement de chairs, de drapés, de plantes, de guirlandes composées  à la perfection. La blancheur sur un mur blanc, un anti-Soulages qui transfigure vies, peurs, aspirations et offre un théâtre humain qui se révèle petit à petit, qui évolue avec la lumière du jour et au milieu duquel notre regard explorateur se noie avec délice. Ronde bossehaut reliefbas relief Baroque, Rococo. 

Virtuose.

Celui qui signe d'un lézard s'appelle Giacomo Serpotta. 

Il est enfant de Palerme (Il y est né en 1656 et mort en 1732). 

- Oratorio del Rosario di Santa Cita (1668 –1718),Oratorio di San Lorenzo (1690/98 – 1706),- Rosario di San Domenico (1710 – 17).

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